
Soulalang en spectacle
« Sous les étoiles, bouts de miroirs éparpillés Et sur la Terre : toi, moi et toutes nos parts liées »
C’est sur scène que Soulalang prend toute sa dimension, dans la musique live et le spectacle vivant. A travers une galerie de personnages hauts en couleur, habitant eux aussi la cité des Météores, Soulalang distille une autre vision des quartiers populaires, dans un spectacle où lumières et projections vidéos contribuent à vous emmener en voyage vers un quotidien réenchanté, une magie à portée d’âme.
Des concerts interactifs où, en plus des chansons que l’on peut retrouver sur les albums, deux morceaux sont entièrement improvisés avec les mots, les accords et le tempo donnés par le public.
Un voyage à vivre en live avec ces quatre capitaines bienveillants et inspirés.


La nuit a peur du noir
Le problème du jour
C’est qu’il aime la nuit
Le problème de la nuit
C’est qu’elle a peur du noir
Elle aimerait que le jour l’éclaire
La sécurise
Mais l’ennui
C’est que le jour annulerait sa nature de nuit
Ils s’aiment à distance en terre de compromis
Aurore et crépuscule sont des temps si ténus
Aux couleurs bien pâles de promesses non tenues”
Bidule
“C’est quoi ce bidule ?
Cette petite bulle
C’est la flamme si belle
Qui illumine ta bouille
Quand ton cœur s’emballe
Ou bien qu’il s’embrase
Qu’il danse la samba
Qu’il aime ses semblables
J’te le dis sans blague
Et puis sans blabla
Moi je n’me sens pas
D’vivre sans c’bidule”


Dans ce pays
“Dans ce pays
Les bébés naissent avec des ailes
Et ça n’étonne plus personne
Ils rient en ribambelle
Des nuées d’hirondelles
Dont la joie résonne jour et nuit
Dans ce pays, dans ce pays
Dans ce pays
Mais dans ce pays
Quand les enfants grandissent
A l’adolescence
Leurs ailes se flétrissent
Ce n’est pas naturel
Cette obsolescence
S’ils y réfléchissent”
Miroirs éparpillés
“J’ai pris la pelle, la balayette
Mille fois, je me suis ramassé
Mille petits bouts de paillettes harassées
Mille facettes à retracer
A recoller à la colle de persévérance
Et toujours…
Une fois réassemblés, réajustés
Dans une relative cohérence
Y avait des p’tits bouts qui restaient
Du superflu de mes errances
Comme je n’savais pas quoi en faire
Je les ai plantés en terre
Et depuis, tu te mires
Dans les mille et mille facettes
Bouts de miroirs éparpillés
Dont j’ai refaçonné mon être
En pointillés
Et depuis, je me mire dans les étoiles
Bouts de miroirs éparpillés
Quand mon temps s’étale ou s’étiole
Et j’y mire ma part vrillée”

Ulali
“Avant tu étais légère
Et moins dense que l’air, tu t’en souviens ?
Tu te jouais des jours sans fouler le bitume
Légère comme une plume
Tu semais sans salir tes semelles
Légère comme un vent
C’était avant et tu avais le pas savant
Qui bravait la pesanteur
Les devantures des diseurs de non-aventure
Avant, tu étais légère
Et moins dense que l’air
Tu t’en souviens ?”